Montréal, le 22 octobre 2014 – L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) a découvert que le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) n’a pas transféré de la liste électorale francophone les électeurs anglophones qui, conformément à la loi, en ont fait la demande par écrit. L’ACSAQ a appris ce fait de candidats qui viennent tout juste de recevoir leurs listes électorales révisées.
La liste des électeurs anglophones pose un problème pour notre communauté depuis la création de commissions scolaires linguistiques en 1998. Cela fait plus de 11 ans que l’ACSAQ travaille avec les gouvernements successifs pour tenter de régler cette question qui nuit à notre processus démocratique.
« Le gouvernement est responsable d’assurer que les Québécois puissent exercer leur droit de vote le 2 novembre », de dire le président de l’ACSAQ, David D’Aoust. “Nous savons que ce gouvernement a clairement précisé que le taux de participation sera un facteur important pour notre système. Il relève donc de sa responsabilité de veiller à ce que nous ayons tous les outils nécessaires pour réussir. »
Les électeurs ont été informés des règles relatives au transfert de la liste électorale francophone à la liste anglophone par le biais d’une campagne médiatique de l’ACSAQ, du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) et des candidats des quatre coins de la province. Il semblerait maintenant qu’un nombre étonnant de demandes n’ont pas été traitées et que des électeurs figurent toujours sur la liste électorale francophone.
« Nous demandons au gouvernement d’agir dès aujourd’hui pour mettre en place des mesures qui feront en sorte qu’aucun électeur ne soit privé de son droit de vote. » M. D’Aoust ajoute : « Nous avons connu des problèmes semblables en 1998 et le gouvernement PQ de l’époque a introduit et adopté la Loi 452 le 11 juin 1998 (le tout ayant été complété en une journée) pour permettre aux électeurs de voter le jour des élections en produisant deux pièces d’identité au lieu de scrutin. Le Cabinet du gouvernement libéral actuel doit faire de même pour veiller à ce que chaque électeur ait l’occasion d’exercer son droit démocratique. »
L’ACSAQ est la voix de l’enseignement public anglophone au Québec.
Information : Kim Hamilton
Directrice des communications et des projets spéciaux
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