4 décembre 2015

Montréal, le 4 décembre 2015 – L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) est déçue du manque de collaboration et de dialogue à l’égard du projet de loi modifiant l’organisation et la gouvernance des commissions scolaires déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale par le ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Blais. L’ACSAQ a annoncé qu’il lui faudra plusieurs jours pour étudier le projet de loi avant de se prononcer officiellement.

Depuis le printemps dernier, l’ACSAQ a souligné que le projet de loi doit répondre à deux critères : faire augmenter le taux de réussite des élèves et tenir compte des exigences constitutionnelles en vertu de l’article 23 selon lesquelles la communauté anglophone en situation minoritaire doit maintenir la gestion et le contrôle de ses établissements d’enseignement.

« Le Comité d’étude des systèmes électoraux (Jennings) qui a été parrainé par l’Association des comités de parents anglophones (ACPA), le Quebec Community Groups Network (QCGN), la Fédération québécoise des associations foyers-écoles Inc. (FQAFE) et l’ACSAQ a effectué un processus de consultation auprès des représentants des groupes communautaires à travers la province et a soutenu fortement que le système actuel de suffrage universel soit maintenu. De plus, le comité d’étude a formulé des recommandations visant à assurer une plus grande contribution des parents au sein du système scolaire et à augmenter le taux de participation aux élections », de dire la présidente de l’ACSAQ, Jennifer Maccarone. « Nous avons fait des suggestions au ministre et, à première vue, il semble les avoir totalement ignorées. »

À l’heure actuelle, le taux de réussite des élèves dans les écoles publiques anglophones est de 85 % et nos commissions scolaires parviennent avec beaucoup de succès à maintenir ce taux de réussite et à donner à chaque élève la chance de réaliser ses pleines possibilités de réussir. « Apporter des changements substantiels pour des apparences politiques est inacceptable pour nos élèves et notre communauté », a ajouté madame Maccarone.

« Nous sommes extrêmement déçus de la décision du ministre de ne pas consulter notre communauté au sujet de cette question importante. Nos établissements d’enseignement appartiennent à la communauté dans son ensemble et jouent un rôle important à assurer un avenir sécuritaire et viable pour tous les Québécois anglophones », a conclu madame Maccarone.

L’ACSAQ est la voix de l’enseignement public anglophone du Québec.

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