Montréal, le 12 février 2021 – L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) est furieuse du fait que le Conseil du Trésor ait unilatéralement retiré les représentants des commissions scolaires (l’employeur) de la principale table des négociations avec les enseignants à la dernière heure.
Cette décision unilatérale va à l’encontre de la Loi sur le régime de négociation des conventions collectives dans les secteurs public et parapublic du Québec, qui définit le Comité patronal de négociation anglophone et le Comité patronal de négociation francophone comme représentants de l’employeur.
« Il s’agit d’une rebuffade supplémentaire à l’endroit des commissions scolaires et d’une autre décision centralisée de ce gouvernement qui contourne inutilement les commissions scolaires. En fait, il s’agit là de l’élimination d’une influence modératrice des plus nécessaire dans le processus de négociation. Les commissions scolaires anglophones sont des partenaires actifs en éducation et par le passé, les échanges de vues tenus lors du processus de négociation ont toujours été efficaces, s’avérant une valeur ajoutée », d’affirmer le président de l’ACSAQ, Dan Lamoureux.
« Il est malheureux que de nous retrouver encore une fois devant une situation d’élimination d’une autre voix très importante qui a des répercussions sur notre personnel et sur nos élèves en bout de ligne, alors que nous ne serons pas à la principale table des négociations. Nous demandons à la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, de revenir sur cette décision », de conclure le président.
L’ACSAQ est la voix de l’enseignement public anglophone au Québec et représente 100 000 élèves dans 340 écoles primaires, secondaires et centres pour adultes et de formation professionnelle à travers le Québec.