6 juillet 2021

Montréal, le 6 juillet 2021 – L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) déplore le fait que le gouvernement du Québec l’a exclue des audiences de la commission parlementaire sur le projet de loi no 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, malgré qu’elle ait demandé par écrit d’y participer.

Les audiences doivent commencer au début de l’automne et seul un groupe restreint d’associations et de particuliers ont été invités à comparaître. L’ACSAQ représente les neuf commissions scolaires anglophones du Québec, qui seront directement touchées par certains éléments des modifications de grande portée à la Charte de la langue française proposées par le gouvernement CAQ. L’exclusion de l’ACSAQ est d’autant plus surprenante que les commissions scolaires sont l’une des très rares institutions publiques gérées et contrôlées exclusivement par la communauté d’expression anglaise.

« Il s’agit là d’une autre tentative par ce gouvernement d’empêcher la communauté d’enseignement de la langue minoritaire de participer activement à un exercice démocratique qui aura des répercussions directes sur nos institutions », d’affirmer Dan Lamoureux, président de l’ACSAQ.

« Nous avons acheminé une deuxième lettre au ministre Simon Jolin-Barrette et aux trois autres leaders parlementaires afin que notre voix soit bien entendue sur cette mesure législative », de conclure le président.

L’ACSAQ est la voix de l’enseignement public anglophone au Québec et représente 100 000 élèves dans 340 écoles primaires/secondaires et centres de formation professionnelle pour adultes à l’échelle du Québec.

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