4 juin 2014

Québec le 4 juin 2014 – L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) se dit très préoccupée par l’impact probable sur l’école publique anglophone du budget du Québec déposé aujourd’hui. Malgré le fait que ce budget prévoit une modeste augmentation de 1,2 pour cent des coûts de système (qui représente environ $12 millions pour le secteur anglophone), les commissions scolaires estiment que 2,9 pour cent aurait été nécessaire pour maintenir tous les services courants (qui représentent environ $170.00 par étudiant).

« Nous constatons que le Québec doit redresser les dépenses collectives, » de dire le président de l’ACSAQ David D’Aoust. « Mais nous sommes inquiets pour nos institutions et nos élèves — pour couvrir les coûts de système actuels, nous estimons que 2,9 pour cent aurait été nécessaire pour maintenir les services.

« Les règles budgétaires nous offriront un portrait plus détaillé mais, si nous voulons maintenir les services nécessaires, il nous faut une plus grande marge de manœuvre envers nos dépenses et nos surplus dans certain cas. » continue M. D’Aoust. « Il est nécessaire que les règles budgétaires soient allégées pour offrir de l’oxygène dans le système scolaire public anglophone. »

Le budget déposé aujourd’hui limite aussi la croissance de la taxe scolaire; le gouvernement déposera un projet de loi à l’automne sur la taxe scolaire. « L’ACSAQ souhaite avoir des taux de taxe scolaire fixe par région dans le même esprit que le Comité de gestion sur le partage de la taxe scolaire de l’ile de Montréal. Les seules commissions scolaires non affectées l’an dernier par les hausses de taxe scolaire étaient celles sur l’ile de Montréal. Cela nous démontre qu’une taxe scolaire stable est fort possible,» à conclu D’Aoust.

L’ACSAQ représente les intérêts en éducation des neuf commissions scolaires anglophones de la province de Québec.

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