25 avril 2019

Montréal, le 25 avril 2019 – Des dirigeants et des organismes communautaires représentant les Québécois d’expression anglaise ont formé une vaste alliance provinciale pour soutenir les commissions scolaires démocratiquement élues et convaincre le gouvernement de les maintenir.

APPELE-Québec – l’Alliance pour la promotion de l’enseignement dans les écoles publiques de langue anglaise au Québec – est une vaste coalition à l’échelle du Québec créée pour promouvoir l’existence continue des commissions scolaires anglophones gouvernée par des commissaires démocratiquement élus par l’ensemble de la communauté d’expression anglaise. APPELE-Québec se compose actuellement de 16 organisations de soutien et de neuf groupes d’observateurs, et cette nouvelle alliance connaît une forte expansion.

« Notre communauté est vivement préoccupée par l’intention déclarée du gouvernement du Québec d’abolir les commissions scolaires et leurs élections, a déclaré l’ancien député Geoffrey Kelley, président de APPELE-Québec. Nous croyons comprendre que cette loi est en voie de préparation sans qu’il y ait eu de participation officielle de la communauté d’expression anglaise. »

M. Kelley a ajouté : « L’avenir de nos enfants et notre capacité de leur assurer un véritable avenir dans cette province dépendent de notre capacité de transmettre aux générations futures notre langue et notre culture – y compris notre amour du Québec. »

Les vice-présidents d’APPELE-Québec sont l’ancienne sénatrice et journaliste de renom Joan Fraser, et Kevin Shaar, avocat et père de deux enfants inscrits à la Commission scolaire Western Québec.

« Formant l’une des communautés de langue officielle en situation minoritaire au Canada, les Québécois d’expression anglaise comprennent le rôle essentiel que jouent les écoles dans la vitalité des communautés anglophones de tout le Québec », a rappelé la sénatrice Fraser. Elle a siégé au Comité sénatorial permanent des langues officielles, qui a publié en 2011 un rapport sur les réalités des communautés anglophones du Québec, en mettant l’accent sur les enjeux qui affectent leur développement et leur vitalité, dont l’enseignement.

« Pour préserver l’épanouissement de leur communauté en situation minoritaire, les Québécois d’expression anglaise doivent conserver le contrôle et la gestion de leurs institutions. Ils doivent également exercer une réelle influence sur leur gouvernance, a ajouté M. Shaar. Nous devons intensifier les liens entre la communauté et les écoles grâce à la contribution des commissaires scolaires enthousiastes et compétents qui ont réellement à cœur l’avenir de notre communauté et de nos jeunes. »

« Si le gouvernement entend procéder à une réforme globale de notre système d’enseignement, il devrait enclencher un processus de consultation officiel pour obtenir les avis des parents, des pédagogues et des intervenants de la communauté, a affirmé M. Kelley. Il suggère au gouvernement du Québec de s’engager dans un vaste processus de consultation qui lui permettrait d’aller de l’avant avec un projet de réforme fondé sur des données probantes et sur une connaissance détaillée de tous les aspects de la question.

« Une telle démarche permettrait de repositionner le débat sur la réforme scolaire de manière positive. » Selon M. Kelley, on éviterait ainsi les risques de conflit et l’on obtiendrait fort probablement un vaste consensus auprès des intervenants en éducation, des parents et de la communauté. « Nous devrions collaborer étroitement pour obtenir les meilleurs résultats possible pour nos étudiants. »

Pour obtenir plus de renseignements sur APPELE-Québec, consultez le www.appelequebec.org

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