Montréal, le 1er mai 2020 – L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) a soumis l’avis collective de ses neuf commissions scolaires membres sur la réouverture des écoles au ministre de l’Éducation, ce matin.
Les neuf commissions scolaires anglophones maintiennent que leur priorité a toujours été et demeure la santé et la sécurité de leurs élèves, leur personnel et leur famille. Bien qu’aucune commission scolaire anglophone ne rouvrira aucune de ses écoles et aucun de ces centres plus tôt que les dates proposées par le gouvernement du Québec, les commissions scolaires anglophones respectives décideront si et quand chacune de ses écoles et chacun de ses centres peut rouvrir, après avoir déterminé que toutes les conditions nécessaires peuvent être réunies dans chaque cas.
« En date du 30 avril, beaucoup trop d’inconnues subsistent, lesquelles compromettent la capacité des commissions scolaires à rouvrir les écoles de manière sécuritaire et efficace. D’après notre évaluation, la mise en œuvre de ces mesures variera considérablement au sein des différentes commissions scolaires et régions et elle pourrait même être impossible dans certaines régions. Par ailleurs, nous sommes convaincus que dans plusieurs écoles, les lignes directrices internationales en matière de santé que nous avons citées dans nos recommandations antérieures ne peuvent être respectées dans les délais imposés par le gouvernement », d’affirmer Dan Lamoureux, président de l’ACSAQ.
« Les neuf commissions scolaires anglophones du Quebec tiennent à rappeler respectueusement au gouvernement du Québec et au ministre de l’Éducation que nous continuons de faire valoir notre autorité constitutionnelle et juridique de gérer et de contrôler notre système scolaire de la minorité linguistique et qu’il relève de notre responsabilité envers la société de prendre les bonnes décisions pour nos communautés. »
« Plutôt que de susciter la confiance du public, ce plan annoncé précipitamment par le gouvernement a eu pour effet d’accroître considérablement les niveaux d’anxiété et de stress, notamment chez les enseignants et les parents, de même qu’au sein de la population en général. Cela est clairement illustré par une pétition, déjà signée par plus d’un quart de million de citoyens, demandant que la réouverture des écoles soit reportée jusqu’en septembre. De notre avis, les commissions scolaires locales sont les mieux placées pour déterminer quand et dans quelles conditions les écoles et les centres devraient ouvrir » de conclure le président.
L’ACSAQ est la voix de l’enseignement public anglophone au Québec et représente 100 000 élèves dans 340 écoles primaires/secondaires et centres de formation professionnelle pour adultes à l’échelle du Québec.