Montréal, le 19 octobre 2017 – L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) est déçue du changement d’attitude du Ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, concernant les enfants qui sont scolarisés à la maison et la loi 101.
Il y a des pourparlers que le projet de loi 144 ouvre une brèche pour contourner la loi 101 aux parents souhaitant scolariser leur enfant à la maison. Ceci est complètement faux et trompeur. Les présentes lois permettent aux parents de choisir le système de support éducatif qu’ils jugent le plus approprié, et jusqu’à ce jour, cela n’a occasionné d’aucune façon un impact négatif dans le système, ni occasionné un avantage aux commissions scolaires anglophones puisque qu’il en découle aucune augmentation significative du nombre d’élèves.
« Jusqu’à ce jour, la loi 101 n’a jamais été un sujet de préoccupation par rapport aux enfants qui sont scolarisés à la maison. Cela n’a jamais influencé nos chiffres et représente 1 % de nos élèves, ce qui inclut la population des élèves hassidique. Ces parents ont choisi de scolariser leur enfant à la maison, et ils devraient être 100 % à l’aise avec les ressources afin d’assurer leur succès. La loi 101 ne s’applique pas aux écoles privées, donc par défaut, la scolarisation à la maison devrait en être exempt, » déclare Jennifer Maccarone, présidente de l’ACSAQ.
L’ACSAQ s’attend à ce que le Ministre prenne la bonne décision concernant la loi 101 et la scolarisation à la maison en conservant sa première position et en respectant la loi actuelle.
L’ACSAQ est la voix de l’enseignement public anglophone du Québec et représente 100 000 élèves dans 340 écoles primaires, secondaires, et centres de formation professionnelle à travers le Québec.