Montréal, le 8 février 2020 – L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) déplore la façon autoritaire par laquelle le gouvernement de la CAQ a fait adopter à toute vapeur le projet de loi no 40, Loi modifiant principalement la Loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaires, à l’Assemblée Nationale aux petites heures du matin.
Le ministre a ajouté un amendement irresponsable de dernière heure visant la destitution immédiate de tous les commissaires francophones élus pour tenter de les empêcher de contester cette loi devant les tribunaux.
« C’est un jour très sombre pour la démocratie au Québec lorsqu’un gouvernement décide, en dépit de la nette opposition au projet de loi 40, de mettre fin à tout débat et de forcer son adoption à l’Assemblée Nationale », d’affirmer le vice-président Noel Burke.
« Notre communauté est très préoccupée par le contenu de la Loi et s’inquiète de la tenue d’élections complexes en novembre », de poursuivre le vice-président. « Nous rencontrerons nos avocats très bientôt pour étudier nos prochaines étapes. Nous devrions avoir plus d’information au cours des prochaines semaines. »
« Les Québécois de toutes les allégeances politiques devraient être profondément préoccupés par le précédent dangereux établi par ce gouvernement, à savoir que par l’imposition arbitraire et continue de la clôture, il peut créer des lois à volonté, sans aucune responsabilité publique ou politique », de conclure le vice-président.
L’ACSAQ est la voix de l’enseignement public anglophone au Québec et représente 100 000 élèves dans 340 écoles primaires/secondaires et centres de formation professionnelle pour adultes au Québec.