Comités de parents : simulacre de démocratie - La Fédération des commissions scolaires est tout aussi coupable d'avoir contribué à ce simulacre (Texte de Stéphane Lessard, parent d'un enfant fréquentant l'École Cardinal-Roy de Québec et est vice-président du Comité de parents de la C.s. de la Capitale-Nationale)
« Pour être honnête, je devrais dire que la FCPQ appuie la volonté du ministre de faire une plus grande place aux parents dans le processus décisionnel concernant le réseau scolaire au Québec. Mais en refusant de faire le débat sur l'ensemble du projet de loi 86 et en donnant son aval à cette dernière volonté, que j'appuie par ailleurs, la FCPQ donne son appui tacite à l'ensemble de cette réforme sans pour autant avoir consulté démocratiquement les parents ou encore les comités les rassemblant dans chacune des commissions scolaires. Certes, la FCPQ a organisé des séances d'information (et non des débats) et sondé quelques centaines de parents, (…) mais on ne peut qualifier cela de consultation, et encore moins de l'avis des parents du Québec. Tout d'abord, les commissions scolaires ont interdit aux directions d'écoles de faire parvenir le sondage à l'ensemble des parents par l'intermédiaire des listes courriel de chacune des écoles. En ce sens, la Fédération des commissions scolaires est tout aussi coupable d'avoir contribué à ce simulacre de démocratie. Ensuite, le comité de parents, dont je fais partie, semble maintenant prendre comme position officielle le résultat de ce sondage réalisé auprès de 100 parents de la Commission scolaire de la Capitale-Nationale, en lieu et place de la résolution débattue et adoptée par l'Assemblée générale du Comité de parents de cette même commission scolaire, pas plus tard qu'en juin dernier. Cette résolution exprimait la volonté des parents de conserver le suffrage universel tout en accordant aux parents plus de place. »