11 juin 2019

Montréal, le 11 juin 2019 –L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) est consternée par le manque de considération et de respect envers ses élèves, ses parents, ses enseignants et sa communauté suite au retrait forcé de trois édifices de la Commission scolaire English-Montreal (CSEM) en faveur de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI), la commission scolaire francophone qui couvre une partie du territoire de la CSEM.

Le Conseil des commissaires scolaires de la CSEM a travaillé à l’élaboration de solutions viables pour remédier à la surpopulation à la CSPI, mais la commission scolaire francophone et le ministre ont décidé que ces solutions ne conviendront pas à la communauté francophone, aux dépends de nos élèves et de nos communautés.

« Aujourd’hui est un jour très sombre pour la communauté minoritaire d’expression anglaise du Québec. Le gouvernement a décidé que nos voix n’ont pas d’importance et nos élèves non plus », d’affirmer le président de l’ACSAQ, Dan Lamoureux.

« Nous estimons que le gouvernement du Québec pénalise sa communauté minoritaire. Nous avons toujours été prêts à nous asseoir avec nos voisins francophones et les gouvernements successifs pour discuter de solutions appropriées et intelligentes qui profiteront à l’ensemble des élèves et des communautés. C’est une bien triste journée dans notre histoire », de conclure le président.

L’ACSAQ est la voix de l’enseignement public anglophone du Québec et représente quelque 100 000 élèves dans 340 écoles primaires et secondaires, centres de formation pour adultes et de formation professionnelle à l’échelle du Québec.

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